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Le Directeur Général de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) était face aux Commissaires permanents de l’Autorité pour la Protection des Données Personnelles et de la Vie Privée (APDPVP), ce jeudi 01 Aout 2024, afin de répondre à la plainte du Collectif des agents de l’ANBG se rapportant à la diffusion sur la place publique des données à caractère personnel de ses membres.

Les Commissaires Permanents de l’APDPVP écoutant attentivement le Directeur Général de l’ANBG Pr Ruphin DJAMBOU

Les membres permanents de l’Autorité pour la Protection des Données Personnelles et de la Vie Privée ont écouté, dans le cadre d’une audition sur convocation, Monsieur Ruphin DJAMBOU, Directeur Général de l’Agence Nationale des Bourses du Gabon (ANBG) afin des’enquérir du climat qui prévaut au sein de cette entité suite à la diffusion sur la place publique des données à caractère personnel d’un groupe d’agents, membres du collectif de l’ANBG.

En effet, le 29 février 2024, certains de ces agents se sont suspendus de leurs fonctions par la Direction Générale, à travers une note diffusée à l’ensemble du personnel sur le canal principal de l’agence. En outre, le 01 mars 2024, ces derniers découvraient malheureusement sur les plateformes numériques la diffusion de leurs informations privées et sensibles, notamment identités, photos, documents personnalisés les accusant d’association de malfaiteurs et détournement de bourse par carte bancaire en bande organisée pour un supposé montant total de 5 milliards de FCFA.

Pour les agents regroupés au sein dudit collectif leur employeur a porté atteinte à leur intégrité physique et morale. C’est donc tout naturellement, que ce collectif s’est dirigé vers l’APDPVP aux fins de solliciter son expertise sur les questions liées à la protection des données personnelles et à la protection de la vie privée.

Répondant à cette convocation, le Directeur Générale de l’ANBG, a signifié aux membres permanents de l’APDPVP, en tête desquels le Vice-Président Samuel IKAMOU MOUSSOUNDA, que dès son arrivée à la tête de cette administration, un code d’éthique et de déontologie a été proposé à tout le personnel qui l’a adopté et paraphé. « Un agent qui ne respecte pas les dispositions de ce code s’expose à des sanctions».

Revenant sur le bienfondé des échanges, le Directeur Général de l’ANBG a ajouté qu’« Il s’agit d’une rencontre d’éclaircissement sur les instruments et les mécanismes de communication au sein de l’ANBG parce que ces derniers temps il y a trop de fuites d’informations sur les réseaux sociaux à propos des sanctions sur le fonctionnement de l’ANBG. Des sanctions qui peuvent atteindre la vie privée des personnes. Il fallait que nous venions ici pour expliquer à l’Autorité en charge de la protection des données ces différents mécanismes de communication ».

Les Commissaires permanents de l’APDPVP, bras séculier de l’Etat en matière de protection des données personnelles et de la vie privée, ont saisi cette occasion pour édifier le Directeur Général de l’ANBG sur les enjeux relatifs à la protection des données à caractère personnel et singulièrement sur les droits des citoyens et les obligations des personnes morales. « Nous avons appris beaucoup de choses aujourd’hui et il est bon que ces choses-là soient aussi apprises par nos agents, d’où l’intérêt pour nous d’organiser un séminaire à l’endroit de nos agents au niveau de l’ANBG », «Il est bon de communiquer avec l’APDPVP sur les mécanismes de communication pour améliorer notre système et nous avons convenu de l’organisation d’un séminaire à l’endroit de nos employés pour qu’ils comprennent très bien la responsabilité qui est la leur dans les fuites d’informations qui peuvent atteindre la vie privée des agents.

Le Directeur Générale de l’ANBG s’est dit satisfait de cette rencontre dont la richesse des enseignements pourrait permettre d’éviter que ce genre de situation ne se répète au sein de cette entité : « À l’issue de cette séance, nous allons faire enregistrer notre code d’éthique et de déontologie basé sur les normes de l’enseignement supérieur et du Cames. Nous allons le soumettre donc à cette commission pour son enregistrement afin que nous puissions tous parler le même langage dans ce volet qui est lié à l’atteinte de la vie privée des agents », a-t il conclu



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